Oujda est la capitale de l’est du Royaume du Maroc. C’est une ville frontière avec l’Algérie.
Proprement dit c’est la porte terrestre du Maroc. Elle est bâtie sur la plaine d’Angad bordée par une des plus belles régions montagneuses du Maroc : les beni-Isnassen. Cette situation géographique privilégiée fait d’elle un carrefour entre le Maroc et les autres pays du Maghreb et d’Afrique du nord d’une part et entre le Maroc et l’Europe via Nador d’autre part.
Proprement dit c’est la porte terrestre du Maroc. Elle est bâtie sur la plaine d’Angad bordée par une des plus belles régions montagneuses du Maroc : les beni-Isnassen. Cette situation géographique privilégiée fait d’elle un carrefour entre le Maroc et les autres pays du Maghreb et d’Afrique du nord d’une part et entre le Maroc et l’Europe via Nador d’autre part.
Fondée en 994 par Ziri Ben Attia chef de la tribu de Maghraoua (
groupe de nomades Zéèntes), Oujda est restée la capitale de son royaume
pendant 80 années.
Les historiens arabes rapportent que Ziri Ben Attia voulait faire
d’Oujda un lien de retrait en cas de revers, estimant qu’il se trouvait
plus en sécurité au milieu d’une plaine déserte parcourue par des
nomades zénétes qu’à Fès ou à Tlemcen où la population citadine lui
était moins attachée.
A travers de cette ville Ziri Ben Attia voulut contrôler un carrefour où se croisent les caravanes allant de la mer à Sijilmassa et celles unissant Tlemcen à Fès.
Oujda était donc un nœud d’un trafic commercial important au carrefour de deux axes essentiels de circulation.
A travers de cette ville Ziri Ben Attia voulut contrôler un carrefour où se croisent les caravanes allant de la mer à Sijilmassa et celles unissant Tlemcen à Fès.
Oujda était donc un nœud d’un trafic commercial important au carrefour de deux axes essentiels de circulation.
La domination des Maghraoua ne dura que quatre-vingt ans. Oujda
hébergera ensuite successivement les almoravides et les almohades, qui,
en 1208, y élevèrent une nouvelle ceinture de fortification.
Plus tard , les Méridiens de Fès et les Abdelouadites de Tlemcen en firent un enjeu qui aboutit à sa destruction complète en 1271 le roi Mérinide Abou Youssef reconstruisit la ville en bâtissant une casbah, un palais, une mosquée (Djamaa El Kebir) qui existe encore aujourd’hui.
Plus tard , les Méridiens de Fès et les Abdelouadites de Tlemcen en firent un enjeu qui aboutit à sa destruction complète en 1271 le roi Mérinide Abou Youssef reconstruisit la ville en bâtissant une casbah, un palais, une mosquée (Djamaa El Kebir) qui existe encore aujourd’hui.
Oujda fut de nouveau ruinée entre 1335 et 1336 par le sultan Abou l’Hassan.
Aprés 1336, la ville se construisit peu à peu, en 1679 le Sultan
Alaouite Moulay Ismail fit restaurer en partie les principaux édifices
d’Oujda qui tomba peu après aux mains des tures qui prit fin en 1795.
Entre 1894 et 1896, une enceinte fut élevée pour protéger la ville qui avait alors la forme d’un polygone irrégulier d’une superficie de 28 hectares environ.
Aucune modification ne devrait être apportée à son aspect jusqu’en 1907, époque de l’occupation de la ville d’Oujda par les troupes françaises le 29 mars.
Entre 1894 et 1896, une enceinte fut élevée pour protéger la ville qui avait alors la forme d’un polygone irrégulier d’une superficie de 28 hectares environ.
Aucune modification ne devrait être apportée à son aspect jusqu’en 1907, époque de l’occupation de la ville d’Oujda par les troupes françaises le 29 mars.
Trois portes principales donnaient accès dans l’agglomération à l’est :
Bab Sidi Abdelouahab porte ogivale encadrée de deux
bastions au dessus de laquelle le Maghzen faisait accrocher les têtes
coupées des rebelles d’où son nom de ” porte de tête “
Au nord : Bab El Khemis. La médina comprenait neuf
quartiers aux différents fractions de la population oujda : ( achegfane –
ahl oujda – oulad amrane – ahl el jamel – oulad el gadi – oulad aîssa –
le mellah)
La médina comprenait aussi le quartier des marchés ( commerçant et ratissant) et le quartier de la casbah ( bureaux du maghzen)
La médina comprenait aussi le quartier des marchés ( commerçant et ratissant) et le quartier de la casbah ( bureaux du maghzen)
Prés de la porte Bab Sidi Abdelouahab, un souk mmou
marché se tenait chaque jeudi , cinq fondouk ou hôtels trois mosquées
Djamaâ El Kebir , Djamaâ Heddada , Djamaa Sidi Okba) une medersa ou
collège, trois synagogues.
Dans les jardins, irrigués par des séguia, alimentés par les sources
de Sidi Yahia Benyounes , les gens d’Oujda faisaient des cultures
maraîchères .
Pour des motifs de sécurité, le camp militaire français s’installe sur une butte (572m) qui à 900 mètre au sud dominait la médina.
Pour des motifs de sécurité, le camp militaire français s’installe sur une butte (572m) qui à 900 mètre au sud dominait la médina.
Vers 1920 des constructions d’intérêt communs apparaissent :
- Un marché couvert arabe sur la place de Bab Sidi Abdelouahab
- des abattoirs près de le Kasba
- l’immeuble du trésor
- le Tribunal de première instance
- le lycée des garçons et l’ancien collège des jeunes filles.
- des abattoirs près de le Kasba
- l’immeuble du trésor
- le Tribunal de première instance
- le lycée des garçons et l’ancien collège des jeunes filles.
En 1910 la voie normale des chemins de fer était prolongée de Marnia d’Algérie jusqu’à Oujda.
Pour des raisons d’ordre technique, la gare fut construite à trois kilomètres au nord de la médina.(village koulouche) vers 1920, apparaissaient des constructions d’intérêt commun : un marché couvert arabe sur la place abdelouahab, un abattoirs prés de la kasbah, l’immeuble du trésor, le tribunal de première instance, le lycée de garçon et l’ancien collège de jeunes filles.
Pour des raisons d’ordre technique, la gare fut construite à trois kilomètres au nord de la médina.(village koulouche) vers 1920, apparaissaient des constructions d’intérêt commun : un marché couvert arabe sur la place abdelouahab, un abattoirs prés de la kasbah, l’immeuble du trésor, le tribunal de première instance, le lycée de garçon et l’ancien collège de jeunes filles.
La construction d’une nouvelle gare, décidée en 1928, en raison de
l’éloignement de la gare primitive, a contribué à interdire toute
extension vers l’Ouest de la ville arrêtée à l’est par les jardin ne
peut que se développer selon un axe nord-sud .
En effet, les contraintes de la topographie ont imposé la localisation de la gare sur la rive droite de Oued-Nachef.
En effet, les contraintes de la topographie ont imposé la localisation de la gare sur la rive droite de Oued-Nachef.
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